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Grippe aviaire L’impatience monte face aux retards des aides

© Arielle Delest/GFA

L’interprofession du foie gras (Cifog), soutenue par le syndicalisme majoritaire, réclame un versement plus rapide des aides, et une extension de la période de prise en charge.

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Pour ses 30 ans d’existence, qu’il fêtera lors de son assemblée générale du 23 juin à Mont-de-Marsan, le Cifog a fort à faire. Alors qu’il devait être reçu ce jour par le ministre de l’Agriculture, il a récapitulé dans un communiqué du 20 juin 2017 ses principales revendications.

« Ces points fondamentaux doivent s’appliquer à tous les intervenants de la filière en les adaptant en fonction de la taille des exploitations ou des modes de production », exhorte le Cifog.

« Les engagements promis doivent se concrétiser »

Il peut compter sur le soutien de la FNSEA, de la Confédération française de l’aviculture (CFA) et de la Fédération nationale du foie gras, qui rappellent que « les engagements promis doivent se concrétiser dans les plus brefs délais », dans un communiqué du 21 juin. « Certes les procédures d’attribution des aides, en particulier du fait du cofinancement européen, sont longues, concèdent-ils. Mais à force d’attendre, les éleveurs perdent confiance. »

Ils exigent donc le versement du solde des aides pour l’épisode de 2015-2016 « dans les tout prochains jours », et un second acompte sur les indemnisations des préjudices de l’épisode de 2016-2017 (un premier acompte ayant déjà été versé). « Les indemnisations de cet épisode de 2016-2017 doivent couvrir tous les préjudices subis », ajoutent-ils.

E.C.

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